Conseils de Softibox pour réaliser une campagne netlinking efficace
Le netlinking, c’est à peu près vieux comme les moteurs de recherche. Le principe est simple, plus des liens externes convergent vers votre site, plus votre site apparaîtra comme une référence dans le secteur. Seulement actuellement, ça n’est plus « le bon vieux temps » où un lien en page partenaire ou en footer suffit à vous faire grimper en première page. Le netlinking est devenu affaire de qualité plus que de quantité. Le but étant de respecter les bonnes pratiques édictées par Google et consorts.
L’agence web Softibox, qui effectue des campagnes netlinking depuis 10 ans a pu constater et adapter sa méthodologie.
Petit historique de l’évolution du netlinking
Avant d’expliquer la méthodologie, un petit rappel sur les principales dates qui ont vu évoluer le netlinking.
Le netlinking de 2005 à 2011: la quantité plutôt que la qualité
L’âge d’or du netlinking où quasiment tout était permis, les échanges se faisaient essentiellement sur les annuaires, les sites de communiqués de presse, les pages partenaires, blogroll ou footer. Il s’agissait alors de tout miser sur un unique ancrage, ou quelques uns. Une des conditions à respecter, la thématique des sites partenaires doit être proche de celle du site à référencer. La quantité de liens obtenue était très conséquente. Je précise 2005 car Softibox n’existait pas avant.
2011-avril 2012: mieux vaut prévenir que guérir
Au cours de cette période, Softibox a tenu a améliorer la qualité de ces liens pour anticiper une éventuelle mise à jour de Google. La société avait ainsi imposé des descriptifs obligatoires pour accompagner le lien, afin de le replacer dans le contexte. Les liens sortants provenant d’une page ne devaient pas non plus dépasser un certains nombre, les liens en footer étaient de moins en moins tolérés.
Avril 2012 – début 2014 : prise en compte du penguin
L’arrivée de l’algorithme Penguin a considérablement bouleversé les types de liens à obtenir, notre anticipation sur l’amélioration de la qualité nous aura été bénéfique. Nos équipes étaient déjà préparées et adaptées pour la campagne d’échange de liens nouvelle version :
- Plus de liens en footer : surtout si le lien se répète sur toutes les pages
- Plus de liens en blogroll
- Liens en page partenaires tolérés si chaque lien dispose d’un descriptif
- Les liens dans le contenu sont privilégiés
Les référenceurs ont rapidement compris que la méthode la plus simple pour obtenir un lien avec le mot clé dans du contenu était de créer un article qui serait ensuite publié sur le site du partenaire. On parlera ainsi d’échange d’articles et non plus d’un simple échange de liens.
Il a fallu quelques temps pour convaincre certains partenaires que le lien dans le contenu allait rapidement devenir la principale source de liens. Beaucoup étaient encore réticents à publier un article.
L’ancrage utilisé devait être positionné sur le mot clé à travailler, il n’y avait pas encore de notion de sur-optimisation. Chez Softibox, l’échange d’articles a totalement supplanté le lien en page partenaires au cours de ces deux années.
Début 2014 – mi 2014 : booster sa marque avec le « branding »
La notion de branding apparait, cela signe à peu près à cette période la chute de l’ancrage sur-optimisé. Le branding consiste à inclure le nom de la marque ou du site dans le lien, on peut encore utiliser un mot clé pour accompagner le nom de la marque
Il était désormais plus compliqué de publier des articles sur des sites partenaires, dés lors qu’un nom de marque venait s’afficher dans un article soit disant à caractère informatif. Les équipes de Softibox ont donc du adapter leur discours auprès des partenaires.
Mi-2014 jusqu’à aujourd’hui: la désoptimisation à l’honneur
Cela a été la découverte des pénalités manuelles, du moins pour Softibox. On a ainsi pu constater qu’un site peut être épargné par Penguin, mais qu’un qualiticien peut repasser derrière. Il nous avertit par mail que le site a été pénalisé suite à la détection de liens considérés comme factices, comprenez « trop de mots clés sur vos ancrages ».
A également été mis en avant la faible qualité de certains blogs. En effet, depuis l’avènement des échanges d’articles, de nombreux blogs réalisés en 5 minutes ont fleuri sur la toile, le but est clairement d’accueillir tous les articles partenaires, rappelant un peu le principe de la ferme à liens autrefois utilisé par les référenceurs.
Lorsqu’une pénalité survient, une solution, le nettoyage des backlinks ne respectant pas les bonnes pratiques de Google.
D’accord, mais comment faire un bon lien ?
J’y arrive. L’historique servait essentiellement à expliquer pourquoi il est plus difficile d’obtenir des liens en quantité, et que dorénavant, c’est la qualité qui prime.
Sélectionner les thématiques
Il n’y a pas eu de réel évolution à ce sujet, la thématique des sites partenaires doit être en rapport quasi-direct avec ce que le site que vous référencez propose. Il est possible de faire des exceptions si l’article qui contient le lien parle ET de la thématique du site partenaire ET de votre thématique. Par exemple il est possible de référencer un site de santé/bien-être en publiant un article « comment garder sa ligne lorsque l’on part en croisière » sur un blog orienté tourisme.
Sélectionner les sites
Plus que jamais la qualité des sites est importante. Softibox dresse une liste de critères que le site partenaire doit remplir :
- Autorité du nom de domaine
- Le page rank reste un indicateur, même si ce critère est moins considéré qu’auparavant
- Pas de liens sortants systématiques sur les 4 derniers articles publiés
- Pas de contenu dupliqué
- Aspect général : un minimum de design, ça ne fait pas de mal. Cela témoigne de l’importance qu’accorde le webmaster dans sa stratégie de communication.
- Fréquence de publication des articles : parce qu’un article publié tous les six mois, ça ne suffit pas.
- Pas de publication massive d’articles le même jour, généralement synonyme que le site partenaire est surtout là pour accueillir des articles à liens externes.
- Vérification de l’Alexa : pour vérifier qu’il n’y a pas eu de perte de trafic massive récemment.
- On peut également aller faire un tour du côté de semrush.com pour constater son influence
- Sites sur des hébergements gratuits (dans le doute)
- Sites provenant du même pays que le site à référencer
- Plus le site est ancien et meilleur c’est, mais ce critère n’est pas une obligation pour nos équipes.
Proposer un article à publier sur le site partenaire
Là encore, la négociation est plus âpre. Comme les blogs retenus sont de qualité, il s’agit de ne pas détériorer son image en publiant n’importe quoi. Il revient au négociateur de proposer des sujets en adéquation avec le site partenaire tout en gardant en tête qu’il faut parler de sa propre thématique. Il peut arriver de faire un article de plus de 1.000 mots pour avoir un espoir de le voir apparaitre sur le blog.
L’utilisation de mots clés sur ces ancrages est à utiliser avec parcimonie. Je pars sur une base d’un ancrage optimisé pour 10 non optimisés, c’est-à-dire :
- Des liens sur des termes génériques de type « Cliquez-ici » ou « Rendez-vous sur ce site » (le type de liens qui était à bannir auparavant).
- Des liens utilisant uniquement le nom de domaine ou la marque : www.marque.com, ou marque.com.
- Des liens longue traine avec du branding, exemple : « obtenir des renseignements sur la galinette cendrée sur www.marque.com »
- L’ancrage optimisé : « Galinette cendrée »
C’est bel est bien le sujet de l’article qui va influer sur l’efficacité du lien. Il est désormais conseillé de ne placer qu’un seul lien pointant vers le site à référencer dans l’article.
Résultats d’une campagne netlinking
Les résultats en termes de quantité auront tendance à décourager les plus valeureux d’entre vous, mais un lien issu d’un blog faisant autorité peut réellement en valoir la chandelle. Si en plus d’amener un capital « crédit » aux yeux de Google, cela génère du trafic à partir du site référent vous aurez tout gagné. Certains référenceurs vous diront même que c’est le but ultime, mais il ne faut pas se leurrer, le bon positionnement sur les moteurs de recherche est toujours primordial.
Prestations complémentaires
Enfin, j’ajouterai qu’une campagne netlinking ne fait pas tout, Softibox reçoit de nombreuses demandes pour des sites qui mériteraient avant tout une optimisation On site, et ainsi démarrer une campagne pleinement efficace. Un autre aspect à ne pas négliger et la synergie entre le SEO et le SMO. L’animation des réseaux sociaux est un véritable complément à une campagne netlinking.
Matthieu de Softibox